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Soutenance de Raquel Sanchez Rodriguez : Le burn-out maternel : état des lieux, vécu des mères et validation d’un questionnaire
Publié le 14 septembre 2018 – Mis à jour le 23 novembre 2021
le 28 septembre 2018
Vendredi 28 septembre 2018
Amphithêatre F- 14h
Amphithêatre F- 14h
Membres du Jury: Stacey CALLAHAN Natalène SÉJOURNÉ Abdel-Halim BOUDOUKHA Joel SWENDSEN
Résumé
La maternité soumet les femmes à de grandes exigences pouvant les amener jusqu’à l’épuisement maternel. Si la psychopathologie dans la période périnatale a fait l’objet de nombreuses études, peu de recherches se sont ciblées sur les difficultés vécues par les femmes dans leur rôle spécifique de mère par la suite. Le but de ce travail est ainsi d’apporter des connaissances scientifiques concernant la psychopathologie du burn-out maternel, son vécu et son évaluation.
L’étude 1 est une étude exploratoire qualitative menée auprès de 4 focus groupes (N =14). L’objectif était d’explorer des notions spécifiquement associées à la maternité telles que les notions de sacrifice ou encore de mère idéale, ainsi que les attentes de l’entourage. Les résultats ont soulevé que l’épuisement maternel trouve son origine dans les tâches et les responsabilités souvent reliées au rôle maternel ainsi que dans la pression exercée par l’entourage (conjoint, famille et entourage). Enfin, des moyens de prévention ont été relevés.
L’étude 2 propose des profils des mères en burn-out basés sur le stress parental, le stress environnemental, l'anxiété et les symptômes dépressifs (N = 210). Quatre profils ont été mis en évidence dans l'échantillon : le premier caractérisé par les difficultés avec l'enfant (26,7%, n = 56), le second présentait une prédominance de symptômes anxieux et une grande détresse parentale (27,14%, n = 57), le troisième manifestait une détresse sévère (22,9%, n = 48) et le quatrième présentait de faibles niveaux de tous les symptômes (23,3%, n = 49).
L’étude 3 avait comme objectif la création et la validation d’un questionnaire de burn-out maternel (MBS) permettant d’examiner la prévalence des mères concernées (N=1277). Les analyses factorielles ont permis de retenir une structure à trois facteurs qui représentait 51% de la variance : manifestations émotive-comportementales négatives (25%), épuisement physique et émotionnel (15%) et sentiment d’accomplissement parental (13%). Selon les scores seuil établis, 18,3% (n = 234) des mères auraient un certain degré d’épuisement et 6,6% (n = 84) pourraient souffrir d'épuisement maternel.
Mots-clés : burn-out maternel, pression sociale, dépression, anxiété, validation de questionnaire
La maternité soumet les femmes à de grandes exigences pouvant les amener jusqu’à l’épuisement maternel. Si la psychopathologie dans la période périnatale a fait l’objet de nombreuses études, peu de recherches se sont ciblées sur les difficultés vécues par les femmes dans leur rôle spécifique de mère par la suite. Le but de ce travail est ainsi d’apporter des connaissances scientifiques concernant la psychopathologie du burn-out maternel, son vécu et son évaluation.
L’étude 1 est une étude exploratoire qualitative menée auprès de 4 focus groupes (N =14). L’objectif était d’explorer des notions spécifiquement associées à la maternité telles que les notions de sacrifice ou encore de mère idéale, ainsi que les attentes de l’entourage. Les résultats ont soulevé que l’épuisement maternel trouve son origine dans les tâches et les responsabilités souvent reliées au rôle maternel ainsi que dans la pression exercée par l’entourage (conjoint, famille et entourage). Enfin, des moyens de prévention ont été relevés.
L’étude 2 propose des profils des mères en burn-out basés sur le stress parental, le stress environnemental, l'anxiété et les symptômes dépressifs (N = 210). Quatre profils ont été mis en évidence dans l'échantillon : le premier caractérisé par les difficultés avec l'enfant (26,7%, n = 56), le second présentait une prédominance de symptômes anxieux et une grande détresse parentale (27,14%, n = 57), le troisième manifestait une détresse sévère (22,9%, n = 48) et le quatrième présentait de faibles niveaux de tous les symptômes (23,3%, n = 49).
L’étude 3 avait comme objectif la création et la validation d’un questionnaire de burn-out maternel (MBS) permettant d’examiner la prévalence des mères concernées (N=1277). Les analyses factorielles ont permis de retenir une structure à trois facteurs qui représentait 51% de la variance : manifestations émotive-comportementales négatives (25%), épuisement physique et émotionnel (15%) et sentiment d’accomplissement parental (13%). Selon les scores seuil établis, 18,3% (n = 234) des mères auraient un certain degré d’épuisement et 6,6% (n = 84) pourraient souffrir d'épuisement maternel.
Mots-clés : burn-out maternel, pression sociale, dépression, anxiété, validation de questionnaire