Kevin Chassangre

PSYCHOLOGIE

- Psychologie clinique et psychopathologie ; - Méthodes de recherche - Entretien motivationnel ; – Psychopathologie du développement et psychologie de l'adaptation ; Construction du projet et stage 1 ; Construction du projet et stage 2

« la modestie pathologique », pour une meilleure compréhension du Syndrome de l’Imposteu

Le Syndrome de l’Imposteur rend compte d’un sentiment, parfois intense et profond mais pourtant gardé secret, d’incompétence ou d’illégitimité malgré des preuves objectives de succès ou d’intelligence. En dépit de ces indices, les personnes présentant le Syndrome de l’Imposteur sont persuadées de tromper leur entourage et d’être surestimées par les autres, du fait d’un mauvais processus d’attribution explicatif de leur situation (chance, hasard, relations…). Elles craignent ainsi de pouvoir un jour être « démasquées » par les autres et accusées d’ « imposteur ! ».
L’objectif de ce travail de thèse est d’approfondir les connaissances sur le Syndrome de l’Imposteur afin d’améliorer sa compréhension en France à travers plusieurs étapes de recherches : 1) validation d’une échelle de mesure du Syndrome de l’Imposteur, 2) établissement d’un profil cognitif (croyances irrationnelles, attitudes dysfonctionnelles, acceptation inconditionnelle de soi) et 3) la mise en lien avec un panel de manifestations anxieuses (anxiété trait-état, stress perçu, phobie sociale).

K. Chassangre, & Stacey Callahan (2015). Traiter la dépréciation de soi. Le syndrome de l’imposteur. Paris : Dunod.
http://www.dunod.com/sciences-sociales-humaines/psychologie/psychotherapie/ouvrages-professionnels/traiter-la-depreciation-de-soi
K. Chassangre (2014). Le phénomène de l’imposteur, la peur qui mine la réussite. Journal de thérapie comportementale et cognitive, 24, 32-38.
http://www.em-consulte.com/article/875063/article/le-phenomene-de-l-imposteur-la-peur-qui-mine-la-re